Je veux être moi
Tendre vers un état de bien-être, c’est d’abord s’interroger sur ce qui y amènera, ou fera en sorte d’y rester…
J’identifie mes envies
Qu’est-ce qui me rendrait heureu·x·se ?
Le contexte familial, religieux, social, professionnel ou l’éducation sont autant de possibilités de frein à l’envie d’être réellement soi. La peur de la différence, de décevoir, d’être rejeté·e ou abandonné·e peut conduire à un refoulement extrêmement néfaste de ses besoins. Par ailleurs, les attitudes négatives, les discriminations et les violences subies peuvent contribuer à un mal-être permanent et avoir un impact sur l’estime de soi.
La question à se poser est : “Qu’est-ce qui me rendrait heureux ?”. Il est fondamental d’identifier ses limites, ses envies et ses besoins, sans tabou, librement. Une fois cette analyse faite, il sera important d’œuvrer pour un équilibre et un bien-être physique et mental.
Pour y voir plus clair, pour dialoguer et être accompagné·e, LÉIA EST LÀ au 0800 004 134 (appel et service gratuits).
Je suis moi
Vivre en tant que personne concernée
L’orientation sexuelle tout comme l’identité de genre sont régies par des normes sociétales. Lorsqu’un individu vient au monde, il est élevé, la plupart du temps, automatiquement, en tant que personne cisgenre et hétérosexuel. Or, nous savons qu’un certain nombre de personnes vivent des expériences différentes tant sur le plan de l’identité que sur le plan de l’orientation. La découverte d’une toute nouvelle vision de la vie peut s’avérer être un parcours difficile et complexe surtout si la personne évolue dans un milieu excluant et réfractaire. L’acceptation de son orientation et/ou de son identité est évidemment possible, et cette dernière peut être aussi synonyme de joie, de bonheur et de partage, surtout lorsqu’on rencontre des personnes qui traversent les mêmes expériences et se présente comme de réel soutien.
On parle souvent de coming-out comme une étape obligatoire d’une personne queer, mais chaque personne est maitre·sse de sa propre vie et n’est en aucun cas obligé de quoi que ce soit. Pour d’autres personnes, cette annonce est primordiale et marque le début d’une affirmation et synonyme de fierté. Chaque expérience est différentes et valable, il n’y a pas de règles à part celles de tout faire pour être heureux·se et épanoui·e.
LÉIA EST LÀ pour aider chaque personne à se comprendre, à s’accepter, dans la bienveillance et sans jugement.
Je prends soin de moi
Faire le point sur ma santé
Il est souhaitable de s’interroger sur sa santé aussi souvent que nécessaire et au moins une fois par an. On peut profiter de cette démarche pour faire le point sur ses relations aux autres, ses émotions, ses sentiments, sa sexualité et tout ce qui concerne son corps.
Le suivi médical (gynécologique ou andrologique) concerne tout le monde. Une consultation régulière chez un·e spécialiste ou chez un·e généraliste, permet la prévention et la prise en charge des mycoses, des dysfonctionnements anatomiques, des IST, des risques de cancers des appareils génitaux. Cette consultation favorise aussi différents moments de vie (début de la sexualité, changements de partenaire·s, etc.). Ils procèdent donc à une inspection externe ou interne des organes génitaux et repèrent éventuellement des petites anomalies ou des affections.
L’ urologue, lui, intervient pour soigner les maladies des organes de la voie urinaire.
Concernant la prévention et le dépistage du VIH et des IST, les sites web de Sida Info Service et Sexualités Info Santé offrent des ressources et annuaires utiles.
Pouvoir parler librement avec un.e professionnel·le de santé est indispensable à une bonne prise en charge médicale. Si vous n’êtes pas à l’aise avec ce·tte professionnel·le, il est possible d’en changer, demander des adresses autour de vous. LÉIA EST LÀ (0800 004 134, service et appel gratuits) !
Je veux être moi
Ça ne va pas, je fais quoi ?
Allez mal, c’est humain et normal. Retenez que tout est cyclique, acceptez ces moments-là, ne les déniez pas. Ils font partie du processus d’auto-acceptation. Chaque moment de déprime finit par passer. Toutefois, lorsque les moments négatifs se succèdent et qu’on n’arrive plus à garder un état d’esprit positif dans la durée, il est important de suivre quelques conseils.
Ça ne va pas, je fais quoi ?
Se poser
Ce malaise vient-il vraiment de moi ou du contexte (rupture, problèmes familiaux, discriminations, etc.) ? Identifier le problème est déjà une partie de la solution. Il arrive également que rien ne soit clairement identifiable. N’oubliez pas que nos écoutant·e·s peuvent vous aider.
Ça ne va pas, je fais quoi ?
S’entourer
Il est important de s’entourer, mais de s’entourer de personnes bienveillantes. Parler de ses fragilités peut paraître terrifiant, mais recevoir du soutien et de l’attention peut être un premier pas dans la bonne direction. À qui parler, alors ? Une personne de confiance, qu’elle appartienne au cercle familial, amical, ou qu’elle soit un·e professionnel·le.
Ça ne va pas, je fais quoi ?
Prévenir la dépendance
Alcool, médicaments, drogues pourraient créer une dépendance qui amoindrirait davantage votre estime de soi. Par ailleurs, leur effet temporaire et illusoire ne ferait que retarder un mal encore plus compliqué à gérer a posteriori.
Ça ne va pas, je fais quoi ?
Faire une activité qui procure du bien-être
Si vous avez un talent, exercez-le ! Cela “reboostera” votre estime de soi. Sinon, trouvez une activité qui génère en vous des émotions positives (se promener dans la nature, dessiner, prendre un bain en écoutant de la musique, boire un café en terrasse, etc.).
Ça ne va pas, je fais quoi ?
Bouger
Que vous soyez sportif·ve ou non, le sport sécrète les hormones dites du bonheur, comme l’endorphine, une sorte de morphine naturelle, qui diminue les coups de blues ou la dopamine qui dope votre plaisir et réduit la fatigue.
Ça ne va pas, je fais quoi ?
Solliciter une aide
Si votre mal-être perdure ou s’aggrave, il est d’autant plus important de solliciter de l’aide si vous le pouvez. Même si vos ami·e·s ou votre famille vous soutiennent, eux-mêmes peuvent parfois être démunis ou maladroits face à des situations graves.
Plusieurs organisations peuvent être sollicitées
Lorsque nous sommes démuni·e·s face à une situation personnelle compliquée, il est important d’en parler avec des personnes qui sont là pour aider, sans juger. Voici quelques ressources ou liens qui peuvent apporter une aide précieuse :
• Le médecin généraliste (payant, pris en charge par la Sécurité sociale)
• Une Maison des Ados ou un Point Accueil Ecoute Jeune (gratuit)
• Une Association (ex : SOS homophobie, Le Refuge, Acceptess-T, Espace Santé Trans, Outrans, Contact, … )
• Un Planning Familial (gratuit)
• L’infirmier·e ou psychologue scolaire (gratuit)
• Un CMP/Centre Médico-Psychologique (gratuit)
• Un·e psychologue (payant et non pris en charge par la Sécurité sociale / à voir avec certaines mutuelles)
• Un·e psychiatre (payant, pris en charge par la Sécurité sociale)
La Dilcrah propose un nouveau centre de ressources LGBTQIA+ en ligne : ressources-lgbt.com
Le site www.onsexprime.fr dispose d’une rubrique ‘Comprendre les genres et les Orientations‘.
En cas de crise importante ou de pensées suicidaires concrètes, composez le 15.
Les écoutant·e·s de LÉIA disposent d’un annuaire en complément de ces liens. (0800 004 134, appel et service gratuits).
7j/7, de 8h à 23h, appel gratuit
réponse sous 48h, service gratuit
7j/7, de 9h à 21h, gratuit
Ce que dit la loi
Découvrez les textes de loi qui garantissent les droits des personnes LGBTQIA+
Lexique LGBTQIA+
Découvrez à quoi correspondent les acronymes utilisés pour décrire les différents états de genre ou d’orientation sexuelle…
Santé Sexuelle
Vous pouvez également retrouver des informations complètes et des news en Santé Sexuelle sur le site : Sexualités Info Santé.
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